Line Renaud a accordé une interview à Télé 7 Jours ce lundi 17 mars 2025 à l’occasion de la diffusion prochaine du Sidaction. L’occasion pour elle de révéler la grande décision qu’elle venait de prendre concernant la suite de sa carrière.
Depuis des décennies, Line Renaud est une figure incontournable du Sidaction. Engagée dès les premières heures de la lutte contre le VIH, elle a mis toute son énergie et sa notoriété au service de cette cause essentielle. Chaque année, elle était là, fidèle au poste, appelant aux dons, mobilisant les célébrités et sensibilisant le public à l’importance de la recherche. Mais pour l’édition 2025, qui sera diffusée sur France 2 le samedi 22 mars, la chanteuse et comédienne de 96 ans ne sera pas au premier plan. Une absence qui marque un tournant, mais qu’elle assume pleinement. “Il est bon que je n’apparaisse pas forcément toujours en pleine lumière. Il faut apprendre à passer le relais”, a-t-elle confié à Télé 7 Jours ce lundi 17 mars 2025.
Elle reste évidemment engagée et soutient l’événement à sa manière, mais elle sait qu’il est temps de laisser la place à une nouvelle génération. Et elle peut être fière du chemin parcouru : grâce à des années de mobilisation, la maladie est mieux prise en charge, même si le combat est loin d’être terminé. D’ailleurs, elle salue l’initiative du rappeur Damso, qui a réuni 18 artistes de la scène actuelle pour interpréter Grand Soleil, le nouvel hymne du Sidaction. Une belle preuve que son engagement ne tombe pas dans l’oubli.
Line Renaud : “J’ai enfin décidé de me calmer”
Line Renaud l’admet sans détour : à bientôt 97 ans, il est temps de ralentir. “J’ai toujours quelques projets sous le coude, mais j’ai enfin décidé de me calmer. Il était temps, non ?”, s’amuse-t-elle. Ces dernières années, elle a enchaîné les tournages, les engagements associatifs et les sorties médiatiques, sans jamais vraiment lever le pied. Mais après avoir récemment souffert d’une grosse grippe, elle a pris conscience qu’il était peut-être temps d’écouter son corps.
Pourtant, pas question de disparaître complètement. Elle continue de suivre de près l’évolution du Sidaction, tout en profitant davantage de moments plus calmes. “Un jour, il faudra bien s’habituer à mon absence, après tout…”, dit-elle avec une franchise touchante. Ce n’est pas pour tout de suite, mais elle préfère préparer doucement le terrain. Une chose est sûre : même si elle se met en retrait, son héritage et son combat pour la recherche contre le VIH continueront de vivre à travers ceux qui prennent aujourd’hui le relais.