Le 20 septembre 2023, Charlotte Gainsbourg ouvrira au public la maison Gainsbourg au 5 bis rue Verneuil dans le 7e arrondissement de Paris. La maison dans laquelle a vécu son père, Serge Gainsbourg, et où elle a aussi passé une grande partie de son enfance. Mais une pièce l’a particulièrement traumatisée.
C’est un immense héritage culturel dont doit s’occuper Charlotte Gainsbourg. Fille de Jane Birkin et de Serge Gainsbourg, l’actrice, qui partage les droits des œuvres de son père avec ses sœurs et son frère, s’est lancée dans un projet d’une immense envergure. Le 20 septembre 2023, elle ouvrira au public les portes de l’hôtel particulier où a vécu Serge Gainsbourg pendant deux décennies, au 5 bis, rue de Verneuil, dans le 7e arrondissement de Paris. Un projet qui tient à cœur à l’épouse d’Yvan Attal, qui avait avoué avoir hésité durant de nombreuses années à vendre la demeure de son enfance, afin de ne pas en faire un fardeau pour ses trois enfants.
Cependant, l’actrice de 52 ans a changé d’avis et a décidé d’ouvrir l’univers et l’intimité de son père au plus grand nombre : “De toute façon, j’ai l’impression que tout le monde sait tellement tout sur mon père que je n’ai pas le sentiment de révéler des secrets à travers ce lieu. En revanche, j’ai l’impression que cela donne une autre vision de son travail, de son quotidien”. Mais dans une interview pour M, le magazine du Monde, elle se livre sur un traumatisme d’enfance lié cet hôtel particulier.
Un “sanctuaire intimidant”
La maison du 5 bis, rue de Verneuil s’est faite, avec le temps, une réputation de véritable musée, dans lequel Serge Gainsbourg y entreposait des œuvres d’art, ou des objets personnels dans tous les recoins. Un “sanctuaire intimidant” comme l’explique Charlotte Gainsbourg, qui se rappelle de son enfance passée dans ce lieu, auprès de ses parents et de sa sœur Kate Barry.
Dans son entretien pour M, le magazine du Monde, Charlotte Gainsbourg, se souvient qu’avec sa sœur, elles étaient terrifiées par une sculpture représentant un écorché présent dans le salon de la maison. “La nuit, avec Kate, on préférait pisser par la lucarne de notre chambre plutôt que de passer devant ce salon terrifiant” confie-t-elle. Un salon, qui est resté intact depuis la mort de son père en 1991, et que le public pourra découvrir. Reste à savoir si cette sculpture est toujours à sa place…