Ce lundi 2 décembre 2024 Nicolas Heitz, le procureur de la République de Saint-Brieuc, donnait une conférence presse afin d’apporter des précisions sur l’enquête. En début de semaine dernière, la jeune Morgane disparaissait à Pabu, dans les Côtes d’Armor.
Introduction
Le mystère entourant la disparition de Morgane Rivoal, une adolescente de 13 ans de Pabu, près de Guingamp, continue de susciter une vive émotion en Bretagne et au-delà. Depuis le 25 novembre, la jeune fille reste introuvable, malgré les efforts déployés par les autorités. Entre conflits familiaux, harcèlement scolaire et pistes troublantes, cette affaire soulève de nombreuses interrogations.
Un départ matinal qui tourne au drame
Le matin de la disparition
Ce lundi 25 novembre, Morgane quitte son domicile à pied pour se rendre à son arrêt de bus, comme à son habitude, vers 7h15. Pourtant, elle ne montera jamais dans le véhicule en direction de son collège Albert-Camus à Grâces. Une absence immédiatement signalée par sa famille, déclenchant une enquête pour “disparition inquiétante”.
Les premières heures cruciales
Dès le signalement, la gendarmerie des Côtes-d’Armor mobilise d’importants moyens pour localiser l’adolescente. Des battues sont organisées dans la région, impliquant forces de l’ordre, bénévoles et membres de la communauté locale. Mais les recherches demeurent infructueuses, plongeant la famille et les proches dans l’angoisse.
Conflits familiaux : une possible clé de l’énigme
Une dispute avant la disparition
Selon les déclarations des parents, une dispute aurait éclaté la veille de la disparition de Morgane. Au cœur du conflit : l’utilisation excessive de son téléphone portable et des réseaux sociaux. Dans un accès de colère, le père de Morgane aurait brisé son téléphone et confisqué sa carte SIM, accentuant les tensions au sein du foyer.
Un message troublant
Lors des investigations, les enquêteurs découvrent un papier froissé dans la chambre de Morgane portant ces mots inquiétants : “Papa, maman, désolée je pars.” Ce message laisse entrevoir la possibilité d’une fugue, bien que ses parents assurent qu’elle n’avait jamais manifesté un tel comportement auparavant.
Le harcèlement scolaire : un poids invisible
Les premiers signes de détresse
Malgré de bons résultats scolaires et une apparente intégration sociale, certains camarades et enseignants rapportent une certaine tristesse chez Morgane. Elle aurait évoqué des problèmes de harcèlement, notamment auprès de ses professeurs de tennis, et aurait montré des signes d’automutilation, témoignant d’un profond mal-être.
Un environnement scolaire sous tension
Les témoignages recueillis dans le cadre de l’enquête pointent également vers des problèmes au collège. Bien que peu de détails aient été divulgués, cette information soulève des questions sur l’impact des relations sociales de Morgane sur sa disparition.